mercredi 21 novembre 2007

Les chiens sauveteurs


Depuis fort longtemps, le chien participe au sauvetage des êtres humains lors d’une catastrophe. Les sauvetages requièrent cependant des races spécifiques de chiens comme les bergers allemands, les labradors ou bien les boxers et ce, selon les types de sauvetage. Mais avant d’en arriver là, les chiens sauveteurs sont soumis à des formations spéciales dès leur plus jeune âge et sont entraînés de manière à aiguiser encore plus leurs capacités olfactives et auditives.

Dans les missions de recherche, les chiens s’avèrent nettement plus efficaces que les êtres humains. Par exemple, dans les missions de sauvetage en montagne, les chiens d’avalanche sont beaucoup plus rapides. Ils fouillent en seulement 2 heures la même surface que vingt pisteurs en une journée. De plus, grâce à leur odorat très développé qui leur permet de distinguer plus de 500 000 odeurs, les rescapés des avalanches engloutis sous la neige sont localisés plus rapidement. Pour de telles missions, les races telles que les bergers allemands ou les golden retrievers sont les plus adaptés. Le Saint-Bernard, lui, malgré ses aptitudes, est handicapé du fait de son poids important et de sa grande taille. Il faut savoir qu’un chien d’avalanche doit être d’une taille moyenne et présenter des aptitudes physiques très élevées. Doté d’une endurance parfaite, il doit avoir par ailleurs un caractère social bien équilibré.

Pour les missions de sauvetage dans l’eau, les chiens de secours reçoivent une formation spéciale Cyno aquatique. Le terre-neuve est le mieux adapté pour ce genre de mission. En effet, le pelage du terre-neuve présente un double avantage. D’une part sa densité permet à la personne secourue dans l’eau de s’y agripper et d’autre part les couches de poils entraînent la création de microbulles favorisant l’effet bouée.

Les chiens sauveteurs sont présents dans toutes les situations d’une extrême gravité telles que les séismes, ou les inondations.Les professionnels du sauvetage en font leurs principaux auxiliaires.


http://www.waliboo.com/chiens/les-chiens-sauveteurs/2376


mardi 2 octobre 2007

Les propriétaires de chiens dangereux devront obtenir un permis d'"aptitude"

Le projet de loi ne vise pas seulement les molosses. Les chiens ayant provoqué des morsures devront être signalés.

À LA SUITE de l'émotion suscitée par la mort d'Amandine, la fillette de 10 ans déchiquetée par deux dogues allemands dans sa maison de l'Oise le 22 septembre, le ministère de l'Intérieur a affiché sa volonté d'agir rapidement. En conséquence, un projet de loi sur les chiens dangereux, dévoilé hier par Le Parisien, a été envoyé au Conseil d'État vendredi. L'urgence se fait d'autant plus sentir que les accidents et morsures graves semblent se multiplier ces dernières semaines. Effet de loupe ou succession de malchance ?
Hier encore, dans la Marne, une adolescente de 14 ans a été blessée à la main et au bras par deux molosses : un dogue argentin et un american staffordshire.
Le nouveau texte, qui renforce les lois de 1999 et de 2007 sur les chiens dangereux, pourrait être présenté au Conseil des ministres le 10 octobre pour un examen au Sénat le 25 octobre. Grande nouveauté, le texte prévoit un signalement en mairie des morsures de tous les types de chien, du yorkshire au pitbull. Les quelque 8,4 millions de « toutous » sont donc concernés et non plus seulement les 80 000 chiens de défense et 7 000 chiens d'attaques que compte la France.
Les blessures pourront être signalées par le vétérinaire, le médecin ou le propriétaire. Cette déclaration serait suivie d'une étude comportementale pour le chien et d'une attestation d'aptitude pour le maître. Une mesure en réponse aux dégâts causés par des chiens qui ne sont pas classés dans la catégorie « dangereux » mais sont responsables d'accidents parfois mortels. Les maîtres de chiens ayant infligé des blessures légères ou au sein de la sphère familiale, effectueront-ils cette démarche ? On peut en douter. En outre, une visite chez le vétérinaire devient obligatoire dès l'acquisition d'un chien. Quant aux propriétaires qui enfreignent la loi, ils devraient bientôt écoper de peines plus lourdes, soit une contravention de 5e classe.
Chiens d'attaque interdits
Comme prévu, le texte renforce aussi les obligations des propriétaires de chiens de catégorie 1 (chiens d'attaque comme les pitbulls) et de catégorie 2 (chiens de garde ou de défense comme les rottweillers). Ces derniers devront en effet passer un permis d'aptitude afin d'évaluer leur capacité à maîtriser et à s'occuper de leur animal. Les modalités de ce « permis pour chien » restent à déterminer. La présidente de la Société protectrice des animaux (SPA), Caroline Lanty, interlocutrice du ministère, s'interroge : « Qui va délivrer cette formation ? Comment feront tous les gens ayant des revenus modestes et les SDF possédant des chiens pour payer ce permis ? »
Ces chiens devront en outre se rendre tous les ans chez le vétérinaire pour un examen comportemental et leur production par croisement devient illégale. Quant aux chiens d'attaque, ils sont désormais interdits, à l'exception de ceux nés avant 1999 ou détenus de « bonne foi ». Les autres pourront être saisis et euthanasiés. Un scandale pour la présidente de la SPA : « Les vétérinaires s'opposent à les dénoncer et à les euthanasier, prévient-elle. De plus, la petite fille récemment dévorée a été attaquée par des dogues allemands qui ne figurent pas dans les catégories 1 ou 2. Il faut repenser la définition des chiens dangereux. »

lundi 1 octobre 2007

Comment réagir en cas de morsures de chien ?


Les blessures causées par les chiens sont relayées depuis quelque temps dans les faits divers, avec parfois des issues malheureusement tragiques.

Les morsures représentent 3 à 4% des accidents domestiques, et les jeunes enfants en sont les principales victimes.

En France, chaque année, on recense 400.000 morsures de chiens, d'après les chiffres du guide Vidal de la santé. Voici quelques conseils pour bien réagir à la morsure d'un chien, même très superficielle.

Tout dépend de la gravité
La réaction à une morsure de chien dépend d'abord de sa gravité. D'après le Dr. Pierre Lévy, interrogé par Relaxnews, "si la morsure est très profonde, ou touche une zone artérielle par exemple, il faut bien évidemment appeler les urgences". En cas de morsure plus superficielle, il n'est pas nécessaire de prévenir l'hôpital, même s'il s'agit d'un enfant.

Bien désinfecter la plaie
Lorsqu'une personne est mordue par un chien, il faut désinfecter sa plaie très rapidement avec un antiseptique. Selon Pierre Lévy, "les morsures de chien s'infectent moins que les morsures de chat", il n'y a donc pas trop d'inquiétude à avoir. "La mise sous antibiotique n'est pas obligatoire", précise le praticien.

La priorité : s'assurer que le chien n'a pas la rage
"La priorité après une morsure est de savoir si le chien est connu ou pas", indique le Dr. Pierre Lévy. S'il s'agit de son propre chien et qu'il est vacciné contre la rage, il n'y a aucun problème. En revanche, si le chien n'est pas connu, "son maître doit lui faire passer deux examens, à quinze jours d'intervalle, chez un vétérinaire, pour vérifier qu'il ne présente aucun signe de rage". Celui-ci lui remet alors un certificat obligatoire, qui démontre qu'il ne présente pas de danger.

Si on ne retrouve pas le propriétaire, Pierre Lévy conseille de se rapprocher d'un centre antirabique, comme l'Institut Pasteur, ou un hôpital.

Le chien est roi


Ils mangent des croquettes bio aux oméga-3, se font toiletter une fois par mois aux lotions hydratantes apaisantes et visitent le toubib deux fois l’an. Vive la vie de chien! De simple animal de compagnie, Fido est aujourd’hui devenu un membre à part entière de la famille et souvent le maître du foyer. Exploration autour d’un phénomène nommé «chien-roi».

Diva, une Schnauzer de 4 ans, est incontestablement la reine des lieux. Elle partage le lit de ses propriétaires et aime regarder avec eux la télé étalée de tout son long sur le divan du salon.

«Lorsqu’on se rend chez des amis on l’amène et ce, même si c’est à l’extérieur de la ville. Diva nous suit partout et elle a droit au sofa et au lit. C’est le bébé de la famille et ses mamies lui tricotent des petits manteaux», confesse sa propriétaire de Cantley, Dominique Collin.

L’époque où les chiens passaient leur journée dehors, beau temps, mauvais temps, été comme hiver, est révolue. Maintenant tout pitou qui se respecte ne sort plus sans son pull en laine, son chapeau et ses bottillons.

Mickey, un Puddle de 4 ans adore la pizza et aussi le tapis, au point où son maître, Jean Houle, a fait poser de la moquette chez lui. «Mon chien a grandi sur du tapis, alors quand j’ai déménagé, je n’ai eu autre choix que de poser du tapis, car Mickey n’aime pas le plancher, il glisse et perd l’équilibre.»

Pour plusieurs, le compagnon à quatre pattes représente le bébé de la famille. Et ils sont nombreux à s’émouvoir devant les balbutiements de leur petit trésor. C’est le principe des rôles inversés, jusqu’au jour où les caprices de leur rejetons deviennent insupportables.

Pour reprendre la laisse en main, plusieurs propriétaires appellent en renfort des dresseurs à domicile dont le mandat est de remettre pitou au pas.

«Certains propriétaires gâtent trop l’animal lorsqu’il est encore un chiot, mais une fois qu’il vieillit, il conserve son tempérament capricieux. Ce sont donc les rôles inversés entre le maître et son chien qui s’installent. Environ 90 % du temps le principe de hiérarchie est peu ou pas établi chez mes clients», constate Luc St-Yves, un dresseur à domicile de la région d’Ottawa.

Plusieurs fois par semaine, M. St-Yves se rend chez les propriétaires d’animaux désemparés qui font appel à ses services pour remettre leur animal sur le droit chemin.

Selon l’éducateur, mieux vaut tard que jamais. «Une fois, j’ai dressé un vieux Berger anglais âgé de 8 ans qui aboyait tout le temps. Je lui ai montré à contrôler cette manifestation et à la sortir au moment où il avait le droit. Le jappement est un sentiment que l’animal a besoin d’exprimer comme les humains ont besoin de parler.»

M. St-Yves raconte aussi avoir évité l’euthanasie à une femelle Berger allemand d’un an et demi dont voulait se défaire une famille pour des raisons d’agressivité.

«Je les ai convaincus de me la laisser pour corriger son agressivité et lui apprendre à contrôler sa peur. Résultat : peu de temps après, j’ai trouvé un foyer d’accueil à l’animal dont le tempérament convenait maintenant.»

Le dressage à la dure est dépassé selon M. St-Yves. Mieux vaut d’abord comprendre la psychologie canine avant de lever la main sur son chien.

«Lorsqu’on inflige une douleur au chien, le message n’est pas clair pour lui et si le chien comprend, c’est qu’il est suffisamment intelligent pour ne pas avoir besoin d’un coup de pied. Le risque est d’engendrer peur et agressivité chez le chien et une soumission extrême aux humains.»

vendredi 28 septembre 2007

Brigitte Bardot plaide la cause des animaux auprès de Nicolas Sarkozy



PARIS (AFP) — Brigitte Bardot a été reçue jeudi à l'Elysée par Nicolas Sarkozy auprès de qui elle a défendu la cause des animaux, évoquant notamment l'abattage rituel et la chasse aux phoques, a-t-elle déclaré à la presse.

Avec le président, "nous avons parlé d'abattage rituel", a affirmé Mme Bardot, qui a également demandé au président de la République "qu'on prenne plus en compte la condition animale en France (...) Les animaux sont des objets qu'on prend en otage, qu'on sacrifie, qu'on massacre", a-t-elle affirmé.

Selon elle, "on va créer avec le président un bureau de sages, comme le CSA pour la télévision". Ce sera "un groupe de travail interministériel qui va travailler pour vérifier ce qui se passe pour les animaux", a-t-elle ajouté.

"J'ai eu mon plus beau cadeau d'anniversaire, puisque j'ai 73 ans demain (vendredi): c'est que la France va refuser définitivement toute importation de produits dérivés des phoques pour ne plus être complice du massacre au Canada contre lequel je me bats depuis trente ans", a-t-elle également affirmé.

A l'Elysée, on a précisé "suivre" ce dossier.

La décision d'interdire les importations de tous produits issus du phoque, notamment les fourrures, à la demande de la Fondation Brigitte Bardot, avait déjà été prise sous la présidence de Jacques Chirac, en avril dernier. La Fondation avait alors déclaré considérer cette décision comme un "cadeau du président Chirac" à l'ancienne actrice.

Brigitte Bardot était accompagnée de Ghyslaine Calmels-Bock, directeur général de la Fondation Brigitte Bardot, et d'Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue de protection des oiseaux.

Ouverture de la première réserve d'animaux sauvages à Shanghai


La première réserve d'animaux sauvages de Shanghai, appelée "Nanhui Dongtan", a été officiellement ouverte au public mardi 25 septembre.

Ceux qui violent des règlements de cette réserve, notamment l'interdiction de chasser ou de prendre des animaux au piège, sa pêche sera confisquée avec le revenu illégal et ils pourront faire face aux amendes.

Nanhui Dongtan est situé entre la Mer de Chine orientale et le sud de la Baie de Hangzhou. D'une superficie totale de 122,5 km2, la réserve occupe 17, 8% du district de Nanhui. La réserve possède de vastes étendues de terrains humides, elle sert d'un lieu idéal pour la migration d'oiseaux, du nord au sud.

Selon les études et la surveillance de plusieurs départements, plus de 190 espèces d'oiseaux sauvages ont été enregistrées par cette réserve. Elles comprennent entre autres la grue blanche. Le nombre des oiseaux d'eau, comprenant l'aigrette chinoise, représente plus de 1 % du nombre total de cette espèce dans le monde. En outre, le nombre de reptiles et des amphibiens, comprenant des crapauds chinois et plusieurs espèces de serpents, a atteint son record à Shanghai.

Cai Youming, directeur adjoint de l'Administration de sylviculture de Shanghai, a dit que la réserve naturelle est une grande mesure prise pour la protection des animaux sauvages. Dans la réserve, la chasse et la pêche d'animaux ou d'autres activités nuisibles à l'existence et à la reproduction d'animaux sauvages doivent être interdites.

Source: le Quotidien du Peuple en ligne

jeudi 27 septembre 2007

Un accord pour faciliter l'exportation des animaux vers l'Italie


La France et l'Italie ont signé le 24 septembre 2007 un accord précisant les conditions sanitaires d'échange entre la France et l'Italie d'animaux sensibles à la fièvre catarrhale ovine.

Selon cet accord, les animaux issus de la zone réglementée pourront être échangés avec l'Italie sous certaines conditions notamment la création d'une zone tampon autour du périmètre interdit de 50 km de profondeur dans laquelle des prélèvements seront réalisés sur des «cheptels sentinelles» ; prélèvements réalisés tous les 15 jours sur 60 bovins répartis dans 6 élevages en vue de la réalisation d'un test sérologique.

Dans le reste de la zone réglementée et dans la zone indemne, les prélèvements sur les cheptels sentinelles seront réalisés sur 150 bovins répartis dans 10 élevages et prélevés tous les 30 jours en vue de la réalisation d'un test sérologique.

Les animaux des périmètres interdits et de la zone tampon ne peuvent être échangés. En d'autres termes, les centres de rassemblement dans lesquels sont constitués les lots d'animaux à expédier vers l'Italie ne peuvent héberger les animaux des périmètres interdits ni de la zone tampon.

Cet accord sera présenté à la Commission européenne les 2 et 3 octobre prochains. Les tests sur les cheptels sentinelles démarreront dès cette semaine et l'application du protocole sera effective en fonction des résultats de la surveillance.

mercredi 26 septembre 2007

Un safari parmi les animaux du futur



La réalité augmentée se montre particulièrement adaptée au divertissement.

La prochaine attraction du Futuroscope repose entièrement sur la réalité augmentée. Une première mondiale à une telle échelle pour cette technique qui permet de mélanger images réelles et virtuelles. Concrètement, les visiteurs prendront place à bord d'un petit train qui passera successivement devant quatre décors. Un peu comme dans un safari, ils seront munis de jumelles grâce auxquelles ils observeront les animaux (en images de synthèse 3 D) se déplacer dans le décor réel. Une simple démonstration s'avère étonnante. Le mélange d'images virtuelles (les animaux) et d'images réelles (le décor) donne une saisissante impression de réalité. Chaque spectateur a surtout la possibilité d'interagir avec les animaux, par exemple en leur lançant des bouts de pain virtuels.

Filmer et afficher

« Au côté immersif, la réalité augmentée ajoute l'interaction. Chacun des spectateurs fait évoluer le scénario », précise Dominique Hummel, le président du Futuroscope. Derrière cette application, on trouve un dispositif très sophistiqué. Les jumelles servent en fait à deux choses : filmer le décor grâce à une caméra numérique cachée à l'intérieur et afficher le spectacle. Chaque paire de jumelles est reliée à un micro-ordinateur, situé sous le siège du visiteur, qui fait tourner le logiciel D'Fusion. C'est lui qui fabrique les images de synthèse et qui les intègre avec celles, réelles, du décor, puis renvoie l'ensemble dans les jumelles du visiteur. Celles-ci contiennent deux petits écrans Oled - l'un pour l'oeil droit, l'autre pour l'oeil gauche. Les deux images, légèrement décalées, donnent l'illusion du relief.

Toute la difficulté, c'est le temps réel. En quelques fractions de seconde, il faut en effet analyser la direction dans laquelle regarde le visiteur (grâce à un capteur de position sur les jumelles), fabriquer les images de synthèse en conséquence et les intégrer au plus juste avec le décor. « Aujourd'hui, un PC doté d'un processeur double coeur et d'une bonne carte graphique 3D suffisent », explique Valentin Lefèvre, cofondateur et directeur technique de Total Immersion.

F. N.

Dita Von Teese se dénude pour les animaux


La danseuse de charme et mannequin Dita Von Teese, qui fêtera ses 35 ans ce vendredi, est la dernière star en date à avoir prêté ses formes agréables à une campagne de l'organisation internationale de défense des animaux PETA.

Dans cette nouvelle campagne, l'ancienne compagne du rockeur gothique Marilyn Manson pose en tenue d'"institutrice" plus que sexy, mettant en avant le slogan "It's as easy as ABC" (jeu de mots sur Animal Birth Control, le contrôle des naissances des animaux).

Connue pour ses actions contre la fourrure et en faveur du végétarisme, PETA prône ici de stériliser les animaux de compagnie plutôt que de laisser libre cours aux naissances, qui conduisent régulièrement à des issues tragiques à cause du manque de bons foyers pour les élever. Près de 4 millions de chats et chiens sont ainsi euthanasiés chaque année aux Etats-Unis, souligne l'association. (SC)

Le chien, vraiment ami de l'Homme ?



Le gouvernement a décidé de soumettre au Parlement un texte sur les chiens dangereux. Samedi, une fillette de dix ans est morte, mordue par deux dogues allemands.

A la suite des récents incidents entre chiens dangereux et personnes, le gouvernement s'engage à prendre très rapidement des mesures en soumettant un texte au Parlement, courant octobre. Samedi, une fillette de dix ans et un bébé sont morts après avoir été mordus par deux dogues allemands. Ce sera dans la deuxième quinzaine d'octobre que le texte, actuellement en préparation au ministère de l'Intérieur, sera remit soit à l'Assemblée Nationale, soit au Sénat.

Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, avait annoncé samedi qu'elle comptait prendre des mesures législatives et réglementaires concernant les chiens dangereux. La formation obligatoire pour les maîtres des chiens dangereux est, entre autres, l'une des mesures que veut prendre la ministre.

Le dispositif interdira les croisements susceptibles de mettre en cause des chiens dangereux et la possession d'un chien de première catégorie, comme le pitbull, nés après la loi de 1999. Un meilleur contrôle des importations de chiens de deuxième catégorie (chiens de garde ou de défense) est également envisagé.

A Saint-Louis, dans le Haut-Rhin, un homme de 72 ans a été mordu aux bras, aux jambes et au visage par les rottweillers de son propre fils. L'homme a été placé dans un hôpital de Mulhouse ; selon les pompiers, sa vie ne serait pas en danger. Ensuite, vendredi, une femme de 27 ans a été mordue au crâne par deux rottweillers de sa propre famille, à Noisy-le-Sec en région parisienne. Depuis mi-août, dix personnes ont été blessées grièvement suite à des morsures de chiens.

lundi 24 septembre 2007

Grande-Bretagne: la maladie de la langue bleue frappe à son tour après la fièvre aphteuse


LONDRES (AFP) — Les éleveurs britanniques, aux prises depuis plusieurs semaines avec la fièvre aphteuse, considéraient dimanche une nouvelle menace représentée par la maladie de la langue bleue, qui vient affecter pour la première fois la Grande-Bretagne.

Le ministère britannique de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales (Defra) a annoncé samedi soir le premier cas jamais détecté dans le pays de la maladie de la langue bleue, sur une vache d'une ferme proche d'Ipswich, dans le Suffolk (est).

La vache a été abattue, les autres animaux ont été testés pour savoir s'ils ont été infectés et l'accès à la ferme a été interdit au public. Mais aucune restriction au mouvement des animaux n'a été imposée, les autorités souhaitant, avant de prendre cette décision, tester les moucherons des environs pour voir s'ils sont porteurs de la maladie.

Peter Kendall, le président du National Union Farmers (NFU), le principal syndicat agricole, a déclaré à la BBC télévision que la maladie de la langue bleue "n'est définitivement pas aussi sérieuse que la fièvre aphteuse mais reste une grosse inquiétude pour nous".

La Grande-Bretagne est déjà confrontée à la fièvre aphteuse, depuis le 3 août et le premier cas déclaré dans un élevage du Surrey (sud-est).

Un sixième cas de fièvre aphteuse depuis août a été confirmé samedi par le Defra.

Ces six cas sont pour l'instant confinés au comté du Surrey, ce qui a momentanément apaisé les craintes d'une résurgence de l'épizootie qui avait dévasté le secteur agricole britannique en 2001.

La maladie de la langue bleue ne présente aucun risque de transmission à l'être humain, mais certaines souches peuvent être particulièrement virulentes pour les animaux, a indiqué Fred Landeg, le chef adjoint des services vétérinaires.

"Dans certains cas, cela peut être très sérieux pour les moutons et causer une forte mortalité, parfois de l'ordre de 70%", a-t-il expliqué.

La fièvre catarrhale du mouton, plus communément appelée maladie de la langue bleue, est une infection virale transmise par les culicoïdes, une espèce de moucherons piqueurs.

Elle se traduit par de fortes fièvres, un gonflement de la tête de l'animal et le bleuissement de sa langue, et peut également se transmettre aux bovins et caprins, sans qu'ils n'en tombent automatiquement malades.

Depuis un an, le bétail aux Pays-Bas, en Allemagne, en Belgique et dans le nord de la France est touché par cette infection, auparavant propre aux pays du pourtour méditerranéen.

Les autorités sanitaires britanniques avaient déjà envisagé la possibilité que des moucherons infectés traversent la Manche et préparé un plan pour contrecarrer toute propagation de la maladie, a souligné M. Landeg.

Le Premier ministre Gordon Brown a été informé des derniers développements, après son arrivée à Bournemouth (sud) pour la conférence annuelle du Parti travailliste.

M. Brown avait convoqué samedi matin le comité Cobra, la cellule de crise du gouvernement, pour une réunion sur la fièvre aphteuse.

Quelque 1.800 bêtes ont été abattues depuis la réapparition de la maladie près du village de Normandy dans le Surrey début août.

Les nouveaux foyers de contamination sont apparus au moment où l'élevage britannique se relève à peine des lourdes pertes infligées lors de l'épizootie de 2001 (environ huit milliards de livres, soit 11,7 milliards d'euros, et 6,5 à 10 millions d'animaux abattus).

L'Union européenne a par ailleurs rétabli son embargo sur la viande britannique, un coup dur alors que les exportations représentent un marché d'un demi-milliard de livres (730 millions d'euros) et qu'elles se font principalement vers l'UE.

Mon chien est un people


Traiter son toutou comme un moutard, vous n'y pensez pas ! Il vaut bien mieux que ça, le voilà carrément people. Encore faut-il qu'il ait la taille adéquate. Labradors et bouledogues, oubliez, et retournez à votre condition animale. En revanche, chihuahuas et yorkshires sont promus stars de la mode.

Sur le podium central du salon Animal Expo, (jusqu'à ce soir dimanche au Parc floral de Paris,) ces chiens paient de leur personne, présentant à quatre reprises la collection couture Snobtoutou. «Un défilé à la Paris Hilton», souligne sa créatrice et pédégère, Christine Moutel.
Sur l' écran géant clignotent les mots «luxe pour chien», et «chic et strass». La bande-son est plein pot (Double Je de Christophe Willem, Nouvelle Star de l'an dernier), ce qui n'empêche pas Caecilia et Jean-Claude de se mouvoir avec grâce. La première porte un débardeur couleur camouflage agrémenté de paillettes, le second un marcel noir marqué Snobtoutou en strass. «Le noir, ça va avec tout», assure Christine Moutel.

«Jean-Claude a une garde-robe incoryable, des pulls, des T-shirts, des impers, des écharpes», égrène Vincent, jardinier de 25 ans et maître de ce «chi» (diminutif de mise pour chihuahua, à la mesure de ces animalcules pesant moins de 4 kg). Il vit en couple avec Sébastien qui, lui, possède Lillie, autre chi, robe fauve charbonné (disons blonde). «Elle, elle aime bien s'habiller.»

Molly, Violette, Byron, Lillie et Aunis sont aussi de la party, présentant colliers en cristal Swarovski ou cols fourrure avec breloques. Tous de petit format (la mode canine préfère, elle aussi, les tailles XS et small au 44/46), ils appartiennent au club très select des chiens dits «mini».

Image_1_4 Pour trimballer Jean-claude, Vincent pourra acquérir une fort pratique besace à motif camouflage à porter en bandoulière («on peut aussi y mettre un bébé», remarque une spectatrice). Quant à Lillie, elle aura droit un sac plus chic, piqué matelassé façon Chanel (186 euros).

Trentenaire filiforme et blonde, Christine Moutel, Mme Snobtoutou donc, surfe avec sa boutique en ligne sur la vogue des chiens mini : «Ça vaut assez cher, au moins 1500 euros, c'est devenu à la mode grâce à Paris Hilton qui possède un chihuahua.» L'icône people ne se fait plus photographier sans son Tinkerbell, porté comme s'il faisait corps avec elle. Cet accessoire animal est lui-même accessoirisé de bandanas et autres paletots scintillants.
«Le chi est un chien qu'on habille facilement»,
note Christine Moutel qui avoue aimer «le côté bling-bling, glamour, star». Et juge les accessoires disponibles ailleurs «trop classiques». Elle-même porte une casquette kaki, incrustée d'une tête de mort à clous dorés, un collier avec pampilles argentées et un york nommé Moab.

D'autres marques pipolisent de même la gent canine. Chez Alter Ego, sont proposés des colliers It's a boy (couleur bleu layette) et It's a girl (rose évidemment), «pour un petit chien garçon ou un petit chien fille», précise Sandrine Seddiki, chef de produit. «Il y a une ressemblance très marquante entre notre animal de compagnie et nous», ajoute-t-elle. Pour preuve, le slogan de la marque est «Du pareil au maître».

Chez Un Chien dans le Marais, les colifichets sont légion : colliers avec charms, toutes sortes de gris-gris autrement dit, «je les vends même pour des femmes», se flatte sa distributrice Esther Taïeb. Côté vêtements, la couleur camouflage est aussi très tendance, Là, elle est imprimée des mots «FifthAvenue» ou «N°5». «Ça va aussi bien à des petits mâles qu'à des femelles, et puis les hommes n'aiment pas trop balader un chien à T-shirt à paillettes, ça fait trop homo.»

N'oublions pas la bagagerie. Chez Martin Sellier, elle s'appelle Café crème, en cuir vachette bicolore avec boucles passées à l'or fin. La ligne se décline en collier, laisse, harnais. Non sans rappeler le code couleur de Louis Vuitton.

Plus fun mais tout aussi people, voici les lunettes de soleil Top Gun chez Camon. A double sangle pour un mantien parfait, elles sont idéales pour chiens moyens, cairns et cockers, auxquels elles conféreront un look à la Tom Cruise.

Question nutrition, ces chiens chic suivent, ça va de soi, un régime particulier. Ainsi, Royal Canin «couvre les besoins nutrionnels» de 13 races différentes. Et s'apprête à lancer à la mi novembre une nourriture spécial chihuahuas. «Ils ont une mini-mâchoire, il leur faut des croquettes d'une taille en conséquence»,
souligne le commercial Philippe Casorla. Ces croquettes seront, comme il se doit, enrichies d'Oméga-6 pour la beauté du poil et d'antioxydants contre les radicaux libres. En attendant, pour les chiens de moins de 10 kg, toutes races confondues, Royal Canin propose déjà les croquettes Beauty qui «revèlent la beauté du pelage».

Enfin, pour immortaliser Tyson ou Kenzo, pour signifier sa singularité et sa pipolisation, quoi de mieux qu'un kit Pet Art ? Il permet de graver l'empreinte de la patte de la célébrité. Celle-ci (la patte) se pose sur une pâte à modeler «à base d'algues hypoallergéniques», précise son distributeur. On laisse sécher 24 heures, et le tour est joué. Sunpet Boulevard. Dans le couloir de son F3.

• Marie -Dominique Arrighi •

vendredi 21 septembre 2007

Des cellules souches pour réparer les poumons ?


La thérapie par les cellules souches est porteuse de grands espoirs. Ces cellules, qui ont la particularité de donner naissance à divers types de cellules de l’organisme, pourraient en effet réparer des organes déficients.

Une étude présentée à l’occasion du Congrès annuel de la Société européenne de pneumologie (ERS), qui s’est tenu à Stockholm les 16, 17 et 18 septembre derniers, marque une nouvelle étape dans cette voie et ouvre des perspectives intéressantes pour le traitement des maladies respiratoires.

Des chercheurs de l’Imperial College de Londres ont en effet réussi à implanter dans des poumons de souris des cellules pulmonaires obtenues à partir de cellules souches embryonnaires. Dans une première phase de ce vaste travail, Sile Lane et son équipe avait réussi à cultiver des cellules souches de souris de type CSE (cellules souches embryonnaires) afin de qu’elles se spécialisent en cellules pulmonaires. Mais une fois injectées, ces cellules allaient-elles se nicher au bon endroit, c’est à dire dans les poumons ? Ce fut l’objet de la seconde phase du travail. Les chercheurs ont marqué ces cellules à l’aide d’un produit fluorescent, puis les ont injectés dans les veines de deux groupes de souris, l’un constitué d’animaux normaux, l’autre d’animaux dont les poumons étaient endommagés. Deux jours plus tard, les cellules marquées ont été mises en évidence dans les poumons des animaux, et précisément là où les chercheurs les attendaient.

« Notre étude montre que les cellules CSE ont vraiment la capacité de recoloniser les poumons lésés » a déclaré, non sans fierté, Sile Lane… tout en reconnaissant que l’application de ces travaux en médecine humaine était encore lointaine.

Source : communiqué de presse de l’ERS – 18 septembre 2007

lundi 17 septembre 2007

LA cohabitation entre le chat et le bébé


Il y a quelques mois, je vous avais parlé de la cohabitation enfant-chien. Voyons ce qu'il en est de la cohabitation enfant-chat. Tout d'abord, commençons par une évidence, un chat est très différent d'un chien. Autant le chien a une structure sociale forte qui impose de lui montrer en permanence qu'il n'est pas le dominant et qu'il n'a aucune chance de l'être, autant le chat a l'habitude de n'en faire qu'à sa tête. Cela fait partie de son charme et des raisons pour lesquelles beaucoup de gens ne l'aiment pas.

Je n'aborderais pas non plus le cas des allergies au poil de chat qui imposent des règles de vie spéciales.

A moins que vous ne cessiez totalement de vous intéresser à votre chat lors de la naissance de votre enfant, il y a peu de risques que cela change sa vie. C'est un changement important mais les chats se font en général très bien aux changements du moment qu'ils conservent leur mode de vie. Par exemple, s'il avait l'habitude de dormir dans ce qui est devenu la chambre du bébé, vous aurez toutes les peines du monde à l'en empêcher. Si vous y parveniez, il pourrait montrer son stress en miaulant, en faisant pipi en dehors de sa litière ou autre joyeuseté.

Veillez à ce qu'il ne dorme jamais dans le berceau du bébé. Jamais, jamais, jamais. Le risque d'étouffement est trop important. C'est LE risque majeur quand il y a un chat dans la maison.

Sinon, c'est plus souvent le chat qu'il faut protéger du bébé que l'inverse. Les chats qui ne sont pas assez rapides payent en moustaches arrachées. La plupart des chats intègrent la jeunesse du bébé et ont une réaction de mère chatte : un coup de patte rapide avec les griffes à peine sorties, c'est à dire plus un avertissement qu'une vraie agression. D'autres chats réagiront beaucoup plus mal. Pour le bien-être de votre bébé comme pour celui de votre chat, apprenez à votre enfant qu'un chat est un être vivant à respecter et non pas un jouet.

Ce genre de règles doit être apprise à tous les enfants même si vous n'avez pas d'animaux chez vous. Apprendre à respecter les animaux et les plantes aide les enfants à se structurer et à se placer dans un univers vaste et divers. C'est en cela qu'avoir des animaux à la maison est une vraie chance pour l'épanouissement de votre petit bout !

Mangeons moins de viande pour lutter contre le réchauffement climatique


En prenant en compte les transports qu'il nécessite (animaux, aliment, etc.) et les rejets de méthane des systèmes digestifs des animaux (pets et rots), le secteur de l'élevage représente à lui seul 18% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Partant de ce constat, une nouvelle étude, publiée dans le magazine britannique The Lancet, estime qu'une réduction minimale de 10% de la consommation globale de viande par individu devient obligatoire pour ne pas aggraver l'impact sur le réchauffement climatique de la filière.

S'élevant à environ 100 grammes par individu et par jour, la consommation de viande est surtout le fait des occidentaux, les Américains étant les premiers avec 257 grammes par jour (Français : 215 gr ; Congolais : 11 gr). Or, de nombreux pays augmentent leur consommation au fur et à mesure de la hausse du niveau de vie de leur population, laquelle adopte bien souvent les critères occidentaux de consommation de produits laitiers et carnés. Aussi, pour Tony McMichael, de l'université de Canberra, et John Powles, de l'université de Cambridge, les auteurs de l'étude, maintenir ce taux de consommation par individu serait une catastrophe pour l’environnement, face à des consommateurs de viande chaque jour un peu plus nombreux.

Toutefois, notons que face au réchauffement climatique toutes les viandes ne sont pas égales. De part leur système digestif "émetteur" de méthane, un des principaux gaz à effet de serre, les ruminants sont de très loin les champions toutes catégories, l'étude considérant que 50 gr de viande de ces animaux est un maximum à ne pas dépasser quotidiennement.
Alex Belvoit

vendredi 14 septembre 2007

Les puces RFID pourraient donner le cancer



Selon des enquêtes citées par l'Associated Press, des tests ont montré que les puces RFID – qui sont actuellement implantées dans des êtres humains dans certains Etats américains – ont entraîné le cancer sur certains animaux de laboratoire.

D'après des études menées à la fin des années 1990, le taux de cancer développé par les animaux de laboratoire atteignait 10% par implant. Dans certains cas, des tumeurs s'étaient développées autour des puces elles-mêmes.

"Les transpondeurs [étiquettes] étaient à l'origine des tumeurs ", a précisé Keith Johnson, un toxicologue à la retraite, lors d'un entretien téléphonique sur les conclusions d'une enquête de 1996 menée par Dow Chemical, dans le Michigan.

Les puces RFID sont utilisées depuis de nombreuses années sur des animaux domestiques pour faciliter leur identification lorsqu'ils se perdent et les vétérinaires n'ont quant à eux constaté aucune incidence à long terme sur la santé de ces animaux.

Cependant, des cancérologues connus plaident en faveur de nouvelles études à grand échelle pour vérifier les problèmes éventuels que ces puces peuvent causer pour les êtres humains.

"Durant ces quinze dernières années, des millions de chiens et de chats ont reçu un implant en toute sécurité et nous n'avons pas de retours sur des contre-indications sanitaires pour ce produit qui permet de sauver des vies ", tente de rassurer VeriChip, l'un des principaux fournisseurs de puces RFID destinées aux êtres humains. "Les vétérinaires ne continueraient pas à prescrire ces puces si ils croyaient qu'elles posent un risque important de tumeurs pour les chiens et les chats", ajoute l'entreprise.

Actuellement, 2000 hommes et femmes ont reçu des implants de puces RFID pour des raisons médicales. Elles permettent aux médecins de vérifier les traitements reçus sans avoir à consulter les archives médicales. Ces puces sont également utilisées pour permettre aux sociétés de contrôler leurs salariés et même pour autoriser l'entrée dans certains "nightclubs".

Des soupçons sur l'impartialité du régulateur

L'article de l'Associated Press met en cause la manière dont les puces RFID ont été approuvées pour leur usage sur des êtres humains. Ces puces ont été certifiées sans étude préalable par l'autorité sanitaire américaine (Food and Drug Administration).

Mais l'article indique que la FDA était dirigée par un certain Tommy Thompson à l'heure de la certification des puces VeriChip. Deux semaines après leur autorisation, le 10 janvier 2005, Tommy Thompson a démissionné de son poste. Et dans les cinq mois qui ont suivi, il a été nommé au conseil d'administration du groupe VeriChip. Une nomination pour laquelle il aurait reçu du cash et des stock options.

Contacté par l'agence de presse, Tommy Thompson a toutefois précisé qu'il ne connaissait "même pas VeriChip" avant sa démission.

Enfin, selon Cheryl London, une vétérinaire cancérologue de l'université de l'Etat de l'Ohio, "il est bien plus facile de développer le cancer chez les souris que sur des êtres humains". Donc, "il se pourrait que les constats effectués sur les souris soient en réalité exagérés par rapport à ce qui est susceptible de se produire sur des humains".

Adaptation d'un article de Vnunet.com en date du 12 septembre 2007.

Iain Thomson

Fièvre aphteuse

L'enquête menée par l'Afsca à la suite de la confirmation d'un nouveau foyer de fièvre aphteuse en Grande-Bretagne a permis de retracer les animaux importés de Grande-Bretagne depuis la levée par la Commission européenne des mesures sanitaires prises en août, annonce jeudi l'Afsca.

La découverte d'un nouveau foyer de fièvre aphteuse à Egham, (Surrey) a immédiatement entraîné pour l'Afsca, l'organisation d'un retraçage et d'un contrôle sanitaire des animaux importés d'Angleterre depuis le 3 septembre. Ces importations sont maintenant identifiées, indique l'Afsca. Il s'agit de six exploitations dans lesquelles ont été conduits 700 porcs, 7 bovins adultes et 3 veaux. Les contrôles sanitaires actuellement en phase finale de réalisation se sont, jusqu'à présent, tous révélés favorables, ajoute l'Afsca. (NLE)

L'hygiene du chien



La bonne hygiène de vie d’un chien passe avant tout par une bonne prévention de l’ensemble des problèmes spécifiques qui peuvent atteindre l’animal.
Soins des oreilles :
L’oreille du chien est faite de façon très différente de celle de l’homme. Le conduit auditif en forme de L favorise l’accumulation du cérumen. Il convient donc de vérifier régulièrement l’état des oreilles de votre chien. Le nettoyage des oreilles s’effectue à l’aide de produits spécifiques permettant de dissoudre le cérumen, sans être irritant pour l’oreille. L’entretien des oreilles se fait dès le plus jeune âge.
Soins des dents :
Les dents d’adulte commencent à apparaître vers l’âge de 4 mois en moyenne et sont remplacées par les dents définitives à 7 mois. Vérifiez régulièrement l’état des dents de votre chien et pensez à les faire détartrer. Le détartrage n’est pas un acte purement esthétique, il permet de prévenir certains problèmes de santé sur votre chien qui peuvent avoir pour origine un mauvais état de la cavité buccale. Il existe par ailleurs de nombreux produits d’hygiène buccale sous différentes formes (comprimés, dentifrices à goût de poulet, os à mâcher…) qui permettent d’espacer les détartrages.
Soins de la peau et du pelage :
La santé et la beauté de votre chien passent par un entretien régulier de son pelage. Les races à poils longs nécessitent plus d’entretien que les races à poils courts. Un brossage régulier est indispensable. Il permet d’éliminer le sous-poil mort, responsable de l’aspect terne du pelage et permet de faire respirer la peau. Le bain constitue un autre élément de l’entretien du pelage. Il se fait une fois toutes les deux semaines. Le pH de la peau du chien est toutefois très différent de celui de l’homme, et contrairement a ce que l’on pourrait penser, la peau du chien est plus fragile que la nôtre. C’est la raison pour laquelle il ne faut pas utiliser de shampooing pour humain ni même pour bébés. Il existe plusieurs types de shampooings pour chien, en fonction du type de pelage et de l’état de la peau. Demandez conseil auprès de votre vétérinaire.
Mis à part son hygiène corporelle, votre vétérinaire établira pour votre chien un plan de prévention contre les maladies contagieuses et les parasites internes et externes. Ce plan garantira une vie saine à votre famille ainsi qu’à votre compagnon.
Docteur Elias Nicolas

30 mètres de chute dans un ravin !


Une jeune fille de 20 ans a fait une chute de 30 mètres dans un ravin, surplombant les rives du Dadou, commune d'Ambres, mardi soir vers 21h. Et est sortie indemne de ce vertigineux plongeon dans le vide.

Déborah Cornet, 20 ans, promènait son berger allemand sur la petite route qui mène à la maison familiale. «Le chien a reniflé quelque chose à deux mètres du bord du chemin. Je me suis approché pour voir et là j'ai glissé», raconte-t-elle. Happée par le vide, Déborah a plongé sur une trentaine de mètres : «J'ai pas eu le temps d'avoir peur». Miraculeusement, au milieu de la falaise abrupte, quelques ronces et un maigre arbre ont stoppé sa course. «J'étais suspendue dans le vide». Sous ses pieds encore 20 mètres d'a-pic et Déborah, en position instable agrippe de son mieux les végétaux. «D'une main, j'ai pris mon portable et j'ai appelé mon père».

Le papa de Déborah se souvient très bien des quelques mots de sa fille : «Elle avait l'air affolé. Elle m'a simplement dit : papa je suis dans un trou. Viens me chercher. Elle m'a aussi précisé le lieu approximatif où elle se trouvait» .

Le père se rend sur place grâce à l'aide précieuse du chien, cherche et finit par entendre une petite voix qui appelle au secours. «Je me suis penché et malgré le tombée de la nuit, j'ai vu qu'il me serait impossible de lui venir en aide seul. Je ne voyais que le vide, pas de trace de ma fille».


QUELQUES ÉGRATIGNURES SEULEMENT

Michel Cornet appelle donc le centre de secours des sapeurs pompiers de Lavaur. Quelques minutes plus tard, les pompiers sont à pied d'œuvre. Ils descendront en rappel le long de la falaise pour venir secourir Déborah. «C'est un opération délicate, surtout de nuit», indique le capitaine Christian Mercier. Après deux heures d'effort, Déborah retrouve la terre ferme.

Elle sera évacuée en ambulance à l'hôpital de Lavaur d'où elle ressortira une heure plus tard. Rien de cassé, seulement quelques égratignures. Déborah Cornet a repris les cours dès le lendemain. Elle est en formation pour préparer le concours d'infirmière à Brens.

«A qui je dois ma vie ? Au chien, à papa, au secours et à quelques ronces et arbrisseau», dit-elle avec le sourire. «Je veux rendre hommage à mes hommes qui ont su maîtriser cette situation délicate avec beaucoup de professionnalisme», soulignait pour sa part le capitaine Mercier.

jeudi 13 septembre 2007

Une nouvelle attaque de chien !

La petite fille a été grièvement blessée par le chien de son grand-père alors qu'elle jouait dans le jardin.

Selon le directeur de cabinet du préfet de Haute-Marne, son pronostic vital n'est pas en jeu.


Nouvel accident provoqué par un American staff en Haute-Marne. Quelques semaines seulement après la mort de Maëlyne,15 mois, mordue au visage par un chien que gardait sa mère, une fillette de deux ans a été grièvement blessée au visage par l'American staff de son grand-père. L'accident se passe mercredi, à Langres, en Haute-Marne. La petite fille est alors chez son grand-père.

Alors qu'elle jouait dans le jardin, elle se fait soudain attaquer par le chien de son grand-père, qui la mord au visage. Les pompiers du Centre opérationnel départemental d'incendie et de secours sont alors prévenus. La fillette est ensuite héliportée au centre hospitalier de Dijon. Selon le directeur de cabinet du préfet de Haute-Marne, Guillaume Audebaud, "le pronostic vital [de la petite fille] n'est pas en jeu". Il a également précisé que le chien était détenu régulièrement par le grand-père.

mercredi 12 septembre 2007

Feu vert à l'exportation de tous les produits animaux

AFP

La Grande-Bretagne va pouvoir reprendre toutes ses exportations de produits animaux vers l'UE, seul le bétail vivant d'une petite zone autour de deux fermes anglaises contaminées début août par la fièvre aphteuse restant soumis à des restrictions.



Les experts vétérinaires des 27 réunis mardi, qui considèrent que l'épidémie est éradiquée en Grande-Bretagne, ont donc légèrement allégé les restrictions concernant les exportations britanniques.

Mardi, les experts ont levé une partie des restrictions attachées à cette zone, en permettant les exportations de viande ou de produits laitiers. Leur décision devra encore être formellement avalisée par les délégations des 27.

L'exportation de bétail vivant dans ce périmètre ne sera en revanche possible que trois mois après les premières mesures de désinfection prises, soit après le 9 novembre, une mesure de précaution inscrite dans les textes législatifs européens.

EP

lundi 10 septembre 2007

GPS pour chiens



Retrouver un animal grâce au GPS, c'est possible. Plusieurs sociétés proposent des balises qui peuvent se révéler utiles pour les chasseurs désireux de retrouver leurs chiens fugueurs.

Votre chien n'obéit pas au doigt et à l'oeil et s'enfuit dès qu'il n'est plus tenu en laisse ? Plus besoin toutefois de le siffler ou de s'époumoner en criant « au pied ! ». Il peut désormais être retrouvé par géolocalisation. Numaxes, spécialiste de produits électroniques destinées à l'éducation canine, s'apprête à lancer Dog positionning system (DPS), un dispositif qui permet de suivre l'animal à la trace.

La France compte près de 8 millions de propriétaires de chiens. Parmi eux, environ deux millions de chasseurs, d'éleveurs et d'amateurs, principaux destinataires de ce nouveau produit. Selon Virbac, société spécialisée dans la santé animale, près de 600 000 chiens fuguent chaque année. 17 000 ne sont jamais retrouvés.

Muni d'une petite balise GSM/GPS attachée au collier, l'animal peut être localisé à 10 mètres près. « La balise est équipée d'une carte GSM et d'antennes GSM et GPS », détaille Sandie Vial, assistante marketing chez Numaxes. « Le GPS permet de localiser le chien en temps réel. Cette information est ensuite envoyée via le GSM sur un téléphone portable dédié qui fait office de télécommande. »


À distance et en temps réel, le maître peut donc visualiser, sur une carte, la position de l'animal sur l'écran du mobile et connaître sa vitesse de déplacement. Numaxes a développé une application cartographique qui couvre le monde entier. Il est donc possible de retrouver un animal qui a franchi les frontières par exemple. À condition toutefois, que la zone soit couverte par les réseaux de téléphonie mobile. Autre solution en option : la « flèche directionnelle ». Sur l'écran s'affiche une boussole, la distance qui sépare le propriétaire de son chien et une flèche indiquant la direction à prendre pour le rejoindre. Le maître peut également consulter toutes ces informations sur son ordinateur en se connectant sur Internet.

Ventes encore timides

La géolocalisation des chiens fugueurs n'est pas à la portée de toutes les bourses. Il faut compter environ 750 euros pour l'achat de la balise DPS et du téléphone mobile sans oublier 89 euros d'abonnement annuel.

Pourtant, sur ce marché encore balbutiant la concurrence fait rage. Virbac annonce la sortie prochaine de son propre système, baptisé Backhome, fonctionnant sur le même principe que DPS. D'autres concurrents ont déjà essuyé les plâtres mais les ventes ont du mal à décoller. Le prix des balises, compris entre 1 000 et 1 500 euros, y est sans doute pour quelque chose. Au bout d'un an et demi de commercialisation, le collier Trace Dog n'a séduit que 1 500 propriétaires de chiens. De son côté, Geopointer revendique 1 000 clients, essentiellement des chasseurs.

Les chasseurs qui ont depuis peu une autre solution pour récupérer leurs chiens égarés. Saint-Hubert Mobile, un nouvel opérateur téléphonique qui vient d'inaugurer le premier forfait mobile destiné aux chasseurs, propose le service « SOS chiens perdus ». Ici, pas de géolocalisation par GPS et GSM. Pour retrouver un chien fugueur, l'abonné contacte la hotline de l'opérateur. Les téléconseillers se chargent d'appeler toutes les institutions susceptibles de retrouver et de recueillir un chien égaré. Une solution sans doute beaucoup moins fiable que la géolocalisation mais également beaucoup moins onéreuse : le forfait ne coûte que 25 euros pour 2 heures de communications mensuelles.

Jean-Michel Benard


Nos chiens font vendre



Un chien qui pleure, jaloux de la nouvelle Hyundai, deux labradors amoureux qui vantent les destinations italiennes de Flybaboo: en ce moment, les toutous sont en vedette dans la pub suisse. Un grand classique pour émouvoir


Des chiens qui pleurent à grosses larmes dans la rue: c'est suffisamment rare pour que vous l'ayez peut-être remarqué. Il s'agit, selon les différentes affiches, d'un minuscule carlin, d'un boxer et d'un basset. Et pourquoi sont-ils à ce point bouleversés? A cause d'une voiture, la nouvelle Hyundai i30, qui s'apprête, selon le texte d'une campagne visible dans toute la Suisse, à devenir «très bientôt votre meilleure amie» et donc à détrôner les toutous en question dans le coeur des familles. Le drame absolu pour eux.

Une voiture qui fait pleurer un chien: c'est une manière de souligner le côté si attachant de la nouvelle Hyundai. Avec ses cinq portes et son large coffre, elle vise le marché le plus important de l'automobile: celui, occupé également par les Golf, les Toyota Auris, des voitures familiales à prix modéré. Imaginée par une agence anglaise, la pub se retrouve en ce moment dans toute l'Europe. «Le but, en quittant le monde classique de l'automobile, est de toucher plus directement tout le public. On a eu beaucoup de retours. Certains ont découpé le chien sur l'affiche», explique Reto Semmler, porte-parole de la marque.

Un grand classique
C'est le chien qui est la vraie vedette de la pub. Dans le spot TV, le chef de meute rassemble les siens pour leur annoncer la mauvaise nouvelle. Leurs maîtres ont donc trouvé une nouvelle meilleure amie. «Mais rapporte-

t-elle aussi le bâton, garde-t-elle aussi la maison?» s'inquiètent ses congénères en choeur comme dans un Walt Disney. Dans les succursales, ce sont ces mêmes héros, en carton-pâte, haut de plus d'un mètre, qui proposent les prospectus.

Le concept, Alphonse Garcia, directeur de l'agence Rive Gauche à Genève, le trouve un peu téléphoné. «C'est attirer l'attention du public en jouant sur l'émotion facile.» Recourir à des animaux, les chiens en particulier, en leur prêtant des comportements humains, en jouant sur l'anthropomorphisme, a toujours été un grand classique de la pub, l'idéal le plus souvent pour faire rire, pour se donner un côté sympa, décalé.

Un spaghetti pour deux
Dès lundi, on découvrira sur les murs romands deux autres chiens. Deux labradors, face à face, se partagent un spaghetti, réplique de la fameuse scène de «La belle et le clochard». La campagne est destinée à promouvoir les plus belles destinations italiennes offertes par Flybaboo, Olbia, Naples et Rome notamment.

L'occasion de retrouver «Tofu» en amoureux cette fois. Car, on le sait, Julian Cook, jeune patron de la compagnie, a, dès le début, utilisé «Tofu», son labrador, comme emblème de la compagnie sur toutes les pubs. Sans véritable calcul marketing de sa part. «Comme «Tofu» m'accompagnait toujours à l'aéroport, j'avais simplement trouvé l'idée sympa.» Elle s'est transformée en coup de génie, collant parfaitement à l'image sympa, décontractée de Flybaboo. «De plus en plus souvent, quand je me promène avec lui dans la rue, les gens m'interpellent en me disant: «Mais c'est Tofu!»

Antichoc
«Utiliser un animal, un chien en particulier plutôt que le consommateur lui-même permet de dire des choses assez graves, d'aller loin, sans choquer personne. Car le chien dégage forcément une image sympa», souligne Philippe Meyer, de l'agence Exxtra à Zurich. Dans une pub anglaise pour Heineken, des jeunes renversent une bière sur une terrasse. Un chien en profite pour laper le liquide. Quand il repart, il zigzague tout comme son maître ballotte au bout de la laisse: en fait, il s'agit d'un chien d'aveugle. «Si vous buvez trop, vous devenez aussi dangereux pour les autres», conclut la pub. Une manière d'alerter plus drôle et peut-être tout aussi efficace que de montrer un accident. Merci, Médor!

7600 races d'animaux domestiques menacées



ANIMAUX. Agriculteurs sédentaires et éleveurs nomades ont multiplié depuis 12000 ans les races d'animaux domestiques. Mais le mouvement s'est aujourd'hui inversé, à la grande inquiétude des zoologues.

Des débuts de l'élevage (il y a 12000 ans) jusqu'à nos jours, agriculteurs sédentaires et pasteurs nomades ont multiplié les races d'animaux domestiques au gré des circonstances et de leurs besoins. Or, cet extraordinaire patrimoine génétique est aujourd'hui en danger: les races disparaissent à toute vitesse. Pour le préserver autant que possible, le Fonds des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a multiplié les initiatives en 2007. Après avoir publié un état des lieux, il a organisé la semaine dernière à Interlaken une Conférence technique internationale sur les ressources zoogénétiques, première du genre. Interview de Samuel Jutzi, le directeur de sa Division production et santé animales.

Le Temps: Combien de races sont-elles aujourd'hui menacées?

Samuel Jutzi: La FAO a répertorié plus de 7600 races d'animaux domestiques dans le monde. 20% d'entre elles sont clairement menacées, 36% mal documentées, et 40% de ces dernières apparemment en péril. Cela signifie qu'au total un tiers des races existantes sont en danger d'extinction. Et ce toutes espèces domestiquées confondues, à commencer par les cinq principales, les vaches, les porcs, les moutons, les chèvres et les poules. Ce ne sont pas des mots: il disparaît en moyenne une race par mois depuis des années.

- A quoi est dû ce phénomène?

- Les raisons sont nombreuses. On peut citer le réchauffement climatique, les catastrophes naturelles, les épidémies, les guerres. Mais la principale est le changement de système de production, soit le passage dans un nombre croissant de régions d'un élevage extensif à un élevage intensif, voire industriel. Ce qui favorise les races les plus productives au détriment de toutes les autres. Il s'agit là d'un basculement majeur, qui découle non seulement du progrès technique mais aussi de l'évolution de la consommation: la demande de produits animaux est en très forte progression dans le monde.

- Que peut-on faire pour préserver les races menacées?

- Il est évident que nous ne pouvons pas empêcher la diffusion de l'élevage intensif et des produits modernes qui en sont tirés. Mais nous pouvons espérer maintenir des marchés pour les produits locaux. Cela peut fonctionner à certaines conditions: des mesures politiques adéquates et, surtout, des clients conscients des enjeux et prêts à payer un peu plus. Et puis, nous avons à notre disposition des technologies modernes qui nous permettent de constituer des banques de gènes. Mais de tels projets sont très chers. Notre préférence va par conséquent à la conservation des ressources in situ. Dans ce cas, la création de parcs zoologiques pourrait représenter une solution. Mais là aussi, même si une telle réalisation n'est pas trop sophistiquée, nous rencontrons un problème de coût.

- Les pays industrialisés ont autant à gagner que les autres à la conservation du patrimoine zoologique mondial. Sont-ils prêts à aider les plus pauvres à conduire ce genre de programmes?

- C'est là une question centrale. La majorité des 128 pays représentés à Interlaken conservent un riche patrimoine génétique mais n'ont pas les moyens de le protéger. Il faudrait donc leur en fournir. Hélas! Les pays du Nord ne se sont pas montrés pressés d'accompagner notre plan d'action d'engagements financiers.

- Combien de races sont-elles condamnées à disparaître, dans ces circonstances, ces prochaines décennies?

- Si aucune action d'envergure n'est immédiatement entreprise, les races aujourd'hui menacées ne devraient plus en avoir pour longtemps. Mon impression, à vrai dire, est que le rythme actuel des disparitions ne pourra pas manquer de s'accélérer.
Etienne Dubuis

vendredi 7 septembre 2007

Les Sims : Histoires d'animaux



La Version Française des Sims: Histoires d'Animaux pour Mac est en production et devrait débarquer dès le 24 septembre dans vos magasins et chez Macgames.

Jouez et profitez des moments imprévisibles de la vie de vos Sims avec leurs animaux de compagnie.
Dressez les chiens et chats de vos Sims, jouez avec eux et faites de votre mieux pour les rendre heureux. Attendez-vous à de nombreux rebondissements dans cette version facile à jouer des Sims, adaptée aux ordinateurs portables. Choisissez entre deux histoires différentes dans le mode Histoire où vous devrez faire face à de multiples défis lors des concours animaliers ou au fur et à mesure que vous découvrirez que vos animaux ont chacun leur propre personnalité. Débloquez des récompenses en réussissant des objectifs pour vos Sims et vos animaux.

Attention Les Sims: Histoires d'Animaux est un jeu à part entière et ne nécessite pas Les Sims 2.

Royaume-Uni : bienvenue aux chimères



Les généticiens britanniques pourront créer des embryons mi-humains, mi-animaux. Ce type de recherche, désormais autorisé par l'institution gouvernementale chargée des questions liées à la fertilité, permettra en particulier de progresser sur les cellules souches sans puiser dans la réserve, très limitée, des ovules humains.
La Human Fertilisation and Embryology Authority (HFEA) a statué que les scientifiques auraient le droit de créer des embryons hybrides - mi humains, mi-animaux -, sources de controverse, afin d'étudier des conditions médicales débilitantes et incurables comme la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson ou la sclérose en plaques.

La décision d'autoriser la création d'"hybrides cytoplasmiques" ou embryons cybrides en insérant de l'ADN humain dans un ovule animal vide met un terme à trois mois de débat public. L'opinion publique britannique et la plupart des participants étaient généralement favorables à ces recherches. "Ayant pris en compte tous les éléments, l'autorité a décidé qu'aucune raison fondamentale ne s'opposait à la recherche sur des hybrides cytoplasmiques", a déclaré la HFEA.

Deux équipes de scientifiques, à l'université de Newcastle et au King's College de Londres, ont déjà déposé une demande auprès de la HFEA afin de créer des embryons humains-animaux qui seraient à 99,9 % humains et 0,1 % animaux. Leurs demandes vont maintenant être passées au crible par la commission de surveillance de la HFEA avant qu'une décision ne soit rendue en novembre.

Stephen Minger, à la tête de l'équipe du King's College, prévoit d'utiliser les embryons pour étudier la maladie d'Alzheimer, l'amyotrophie spinale et la maladie de Parkinson. Son groupe insèrera des cellules de l'épiderme de patients dans des ovules vides de vache ou de lapin, puis laissera les embryons se développer pendant quelques jours, jusqu'à ce que les cellules souches puissent être récupérées. Ces cellules seront porteuses des défauts génétiques qui déclenchent ces maladies, et il sera possible de les utiliser pour analyser la progression des premiers stades de ces affections.

A Newcastle, une équipe placée sous la direction de Lyle Armstrong prévoit d'implanter des cellules humaines dans des ovules d'animaux vidés afin de voir comment les ovules convertissent des cellules adultes en cellules plus primaires, lesquelles, à leur tour, peuvent alors développer n'importe quel tissu dans l'organisme. D'autres équipes préparent dès à présent leurs demandes, en particulier celle de Ian Wilmut, qui a dirigé l'équipe responsable de la création de la brebis Dolly, et Chris Shaw, de l'Institut de psychiatrie de Londres, qui espère pouvoir créer des embryons pour étudier la sclérose en plaques.

En se servant d'ovules d'animaux, les chercheurs seront en mesure de progresser dans le domaine des cellules souches sans puiser dans une réserve très limitée d'ovules humains. Conformément aux lois en vigueur, les embryons ne peuvent être implantés dans un utérus et doivent être détruits au bout de quatorze jours, quand ils ne sont qu'une boule de cellules pas plus grosse qu'une tête d'épingle.

Ces recherches se sont heurtées à l'opposition acharnée de groupes religieux et anti-avortement. La HFEA, consciente de la possibilité que ces groupes fassent appel de sa décision, assure qu'il ne faut pas y voir "un feu vert absolu" mais plutôt la reconnaissance du fait que ces recherches sont autorisées "avec prudence et sous une surveillance rigoureuse".

Quant à d'autres embryons interespèces, dont les chimères, qui mêlent cellules animales et humaines, et les "véritables hybrides", où un spermatozoïde humain est utilisé pour féconder un ovule d'animal, ou vice-versa, la décision a été reportée.

En décembre, le gouvernement a été confronté à une levée de boucliers de la part de scientifiques et d'associations de patients quand il a publié un livre blanc envisageant l'interdiction de toute recherche sur les embryons interespèces. Il a révisé sa position en mai dans un projet de loi sur les tissus et les embryons humains, qui vise uniquement à interdire les véritables hybrides.


Ian Sample

jeudi 6 septembre 2007

Les animaux meurent de faim



Un régime draconien pour des animaux déjà affamés et malades, des cages rouillées et exiguës, un parking inexistant …, le Zoo d’Abidjan va mal et risque, si l’on n’y prend garde, de fermer ses portes très prochainement, faute de pensionnaires.

“Chauffeur, je descends au Zoo…”.
Le Zoo d’Abidjan, voilà un endroit bien célèbre à Abidjan.
Et pourtant, les visites se font rare.
La cause de cet abandon, indique un homme de média, est que les animaux qui y vivent sont en train de subir une “euthanasie programmée”.
“On ne nourrit pas les animaux qui y sont.
Les populations n’ont donc pas envie de s’y rendre pour montrer des animaux squelettiques à leurs enfants”, avance-t-il.
Le décor du Zoo confirme son argumentaire.
Déjà, à l’entrée du site, une pancarte indique un parking inexistant, perdu dans la broussaille.
Plus loin, du côté droit de la grande barrière qui précède le poste de réception, une grande cage, vide et éventrée en quelques endroits reçoit les visiteurs.
“Les animaux qui étaient ici sont morts”, révèle A.
N.
, un jeune guide.
Au rythme des cris de singes et d’oiseaux, les visiteurs s’acquittent des frais de visite à la caisse.
Les tickets sont à 300 FCFA pour les adultes, et à 100 FCFA pour les enfants.
Mais le tableau dans l’enceinte de cet espace est sombre.
Les pensionnaires sont mal en point.
L’unique éléphant du Zoo est famélique.
L’air hagard, il tourne en rond sur une estrade étroite.
Les lions, prétendus maîtres de la jungle, ont aussi triste mine.
Leur pelage est terne, et leurs coups d’œil sont lourds.
Etendus de tout le long, ils ressemblent à de grands chats.
Ils ont arrêté depuis déjà belle lurette de jouer, en vue de préserver le peu d’énergie qui leur reste.
Les animaux n'ont droit qu'à un seul repas quotidien, généralement entre 17 et 18 heures.
A ces heures de repas composé de quelques os et un semblant de morceaux de viande, leur agressivité est déconcertante.
Ils sont affamés et le démontrent bien.
En cas de pénurie de viande, on les soumet à un régime difficile.
Selon M.
Seka, directeur de l’Administration et des Finances du Zoo, cette alimentation répond à l’exigence de la captivité.
“Il ne faut pas que les animaux dépassent un certain poids.
16 kg pour les mâles et 12 kg pour les femelles.
En cas de cherté de la viande, on descend à 12 kg pour les mâles et 8 kg pour les femelles”.
Selon M.
Seka, à côté de l’alimentation des animaux, il y a le problème d’espace.
“Le Zoo est petit.
Il ne répond plus.
Les animaux ne peuvent pas s’épanouir”, dit-il.
Chose curieuse, cet espace écologique est étendu sur une surface de 20 hectares dont seulement 04 sont exploités.
Les autorités regardent le Zoo tombé en décrépitude.
Les nombreux programmes annoncés pour le restaurer sont restés sans suite.
Au ministère des Eaux et Forêts, on assure que le Zoo d'Abidjan souffre des difficultés économiques du pays.
L'Etat, dit-on, ne peut plus faire face à tous ses besoins.
Selon un guide qui a requis l’anonymat, “Les gens viennent toujours poser des questions, mais rien ne change.
Pire, lorsque, nous autres, petits employés du Zoo, nous exprimons les difficultés, on nous crée des problèmes”, confie-t-il.
“Les animaux sont en train de mourir de faim.
Ils ne mangent pas bien.
Et ils sont trop coincés.
Les herbivores ont plus de chance, mais les carnivores et les fructivores ont beaucoup de problèmes parce qu’on doit leur livrer la nourriture, alors que souvent, les moyens de déplacement font défaut.
C’est un petit véhicule qui est utilisé pour le transport des aliments pour tous ces animaux”, a-t-il ajouté.
Les animaux sont couverts de nombreuses blessures.
Les barres de fer à l'entrée de leurs cages sont rouillées et ils s’y frottent souvent.
Le paon qui se dressait orgueilleux dans les ruelles du Zoo a lui aussi perdu de sa superbe.
Quelques unes de ses plumes sur le bureau de M.
Séka permettent de se rappeler sa beauté d’antan.
Les buffles, les hippopotames, les hyènes, les tortues, les vipères, les caïmans, les civettes, les quelques espèces d'oiseaux, ainsi que les nombreux crocodiles n’ont pas meilleure mine.
Ils paraissent plus vieux et malades.
Le Zoo est triste et se meurt.
Koffi, homme d’Affaires, s’insurge contre ce fait : “Si on ne peut pas s’occuper de ces animaux, qu’on les libère.
Il n’est pas nécessaire de venir les enfermer et de les laisser maigrir”, dit-il.

A.E.O.

mercredi 5 septembre 2007

L’expérimentation animale en augmentation


Après avoir connu une forte baisse à la fin du 20e siècle, l’expérimentation animale est à nouveau davantage pratiquée en Suisse, selon la Fondation «Recherches 3R».

Fêtant son 20e anniversaire, l’organisation, soutenue par la Confédération et l’industrie, milite notamment pour de méthodes de substitution.

Le nombre d’animaux utilisés pour des expérimentations médicales est passé de 2 millions à moins d’un demi-million entre 1983 et 2000, soit une baisse de près de 80%. Mais cela n’empêche pas la Fondation Recherches 3R de tirer la sonnette d’alarme, car la courbe est repartie à la hausse dès 2001, en Suisse et en Europe.

Lors d’une manifestation publique organisée fin août pour fêter ses 20 ans d’existence, l’organisation a insisté: il reste beaucoup à faire pour améliorer le sort des animaux de laboratoire.

Selon l’ancien conseiller national Hugo Wick, membre fondateur et président de 3R, «des souris manipulées sont très souvent utilisées dans les études sur des défaillances génétiques», a-t-il expliqué.

mardi 4 septembre 2007

Des centaines de races d'animaux d'élevage menacées d'extinction


GENÈVE (AFP) — Une race d'animaux d'élevage disparaît chaque mois dans le monde, s'alarme dans un rapport l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), qui appelle à préserver ce capital naturel irremplaçable dans des banques de gènes.

Les espèces africaines, asiatiques et latino-américaines sont les plus menacées, selon le rapport de la FAO présenté lundi à Interlaken (Suisse) à l'ouverture de la Première conférence internationale sur les ressources zoogénétiques.

"Des races irremplaçables disparaissent à un rythme alarmant", a averti le Dr Carlos Seré, Directeur général de l'Institut international de recherche sur le cheptel (ILRI), basé à Nairobi.

Les espèces des pays en voie de développement sont pourtant essentielles pour leur adaptation aux conditions climatiques et sanitaires difficiles de leur environnement, ont relevé les experts, réunis en Suisse jusqu'à vendredi.

L'enjeu est de taille puisque près de 70 % des races de bétail existant encore dans le monde se trouvent dans les pays en développement, selon l'ILRI, qui dispose d'une base de données sur 669 races bovines, ovines, caprines, porcines et de volailles d'Afrique et d'Asie. La FAO estime à environ 7.000 le nombre total de races d'animaux d'élevage dans le monde, a indiqué le Dr Seré à l'AFP.

Le cheptel des pays industrialisés a "une base génétique très étroite et hautement spécialisée" puisque 90 % du bétail provient de seulement six races très rigoureusement définies, explique le Dr Seré. Des politiques volontaristes des Etats et de nombreux éleveurs passionnés ont permis cependant de conserver la plupart des races autochtones d'Europe et d'Amérique du nord.

Il en va tout autrement dans les pays en voie de développement où de nombreux petits exploitants agricoles ont abandonné ces dernières années l'élevage des animaux traditionnels au profit des races à rendement plus élevé importées d'Europe et des États-Unis.

La vache noire et blanche Holstein Frisonne à haute production laitière est ainsi aujourd'hui présente dans 128 pays, et dans toutes les régions du monde. Les poules pondeuses White Leghorn, et les porcs Large White à croissance rapide sont également largement répandus.

En Ouganda, la Holstein Frisonne supplante rapidement les célèbres vaches Ankole aux cornes immenses et gracieuses. Pourtant, lors d'une sécheresse récente, le bétail traditionnel a été capable de parcourir de longues distances jusqu'à des points d'eau éloignés, tandis que les éleveurs qui avaient fait le choix de races importées ont perdu tout leur troupeau.

Autre exemple flagrant d'appauvrissement de la diversité génétique du cheptel et des basses-cours: dans le nord du Vietnam, la population de truies était composée à 72 % de races locales en 1994 mais huit ans plus tard, ce pourcentage avait chuté à 26 % à peine. Cinq des quatorze races porcines locales sont aujourd'hui vulnérables, deux en situation critique, et trois menacées d'extinction.

Un milliard d'habitants de la planète travaille aujourd'hui dans l'élevage, et 70 % des populations rurales pauvres en dépendent largement pour leur subsistance, avertissent les experts.

Les scientifiques réunis à Interlaken préconisent d'encourager, y compris financièrement, l'élevage des races autochtones, et prônent l'établissement rapide de banques de gènes afin de conserver le sperme et les ovaires d'animaux menacés d'extinction.

Des mouvements peu nombreux mais violents en Europe


Même s'ils peuvent recourir à des actions brutales, les militants de la cause écologiste et du droit des animaux ne figurent pas à la première place dans les fichiers des services antiterroristes européens. Apparus dans les années 1970, des mouvements activistes radicaux comportaient en général quelques centaines de membres pouvant être tentés par la violence. Aujourd'hui, ils seraient à l'oeuvre dans une quarantaine de pays.


Longtemps le plus connu, le Front de libération animale (ALF) a été fondé en 1976 en Angleterre. Il a mené sa première action d'éclat en 1981, au Canada, où il a libéré des animaux de laboratoires. En 1999, il lançait une attaque informatique contre un institut suédois soupçonné de se livrer à des expérimentations animales. Ses activistes n'ont cessé de prôner la violence. Le vandalisme, la libération des animaux mais aussi la contamination de produits de consommation sont les tactiques privilégiées par l'ALF et ses héritiers, qui se manifestent à intervalles réguliers en Grande-Bretagne et en Europe du Nord.

"Les luttes des mouvements écologistes reposent sur divers fondements doctrinaires", souligne Jean-Luc Marret, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique, à Paris et auteur, entre autres, de Techniques du terrorisme (PUF). Inspirés par la deep ecology, pensée développée dans les années 1970 par le philosophe norvégien Arne Naess, ces groupes "écoguerriers" prônent un retour à l'état de nature et désignent comme cibles tous les signes du progrès techniques.

Ils protestent contre les expérimentations d'armes biologiques mais diffusent aussi des manuels de sabotage, notamment contre les moyens de transport.

En France, relève Jean-Luc Marret, les écoguerriers se sont notamment opposés à la gestion de la forêt de Fontainebleau, lançant des actions nocturnes contre les engins de chantier de coupe et plantant des tiges métalliques dans les troncs des arbres.

C'est un militant de la cause environnementale qui a assassiné aux Pays-Bas le tribun populiste Pim Fortuy, tombé, en 2002, sous les balles du jeune Volkert Van der Graaf. Apparemment parce qu'il voulait libérer l'élevage d'animaux à fourrure. Le jeune homme a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.

Jean-Pierre Stroobants
Le Monde

lundi 3 septembre 2007

12 millions de dollars pour son chien




NEW YORK (AP) — Leona Helmsley, qui avait régné avec son défunt mari Harry sur un immense empire immobilier et hôtelier dont l'Empire State Building, a décidé de léguer 12 millions de dollars (8,8 millions d'euros) à une fondation créée pour la circonstance pour permettre à son chien de continuer à vivre dans le luxe et l'opulence avant que, le jour venu, il ne soit enterré à ses côtés dans un mausolée. Pour deux de ses petits-enfants, rien.

Selon le testament de Leona Helmsley rendu public mardi par un juge des tutelles de New York, "Trouble" (littéralement "problème" ou "ennui", sa femelle Maltais blanc adorée pourra jouir à l'envi de la somme laissée pour ses besoins.

Elle a également laissé des millions de dollars à son frère, Alvin Rosenthal, avec l'obligation pour lui de s'occuper de "Trouble", ainsi qu'a deux de ses petits-enfants nés de son fils défunt Jay Panzirer. Elle leur lègue à chacun 10 millions de dollars (7,34 millions d'euros). Mais attention, avertit-elle d'outre-tombe, ils perdront la moitié de cette fortune, s'il ne se rendent sur la tombe de leur père au moins une fois par an.

Leona Helmsley n'a rien laissé aux deux autres enfants de Jay Panzirer, Craig et Meegan Panzirer, pour, écrit-elle, "les raisons qu'ils savent".

Personne dans la famille ne s'en sort aussi bien que "Trouble", devenu pratiquement le roi de la maison, faisant la "une" des publicités de la chaîne hôtelière Helmsley et qui a hérité son nom après avoir mordu un employé de maison.

"Je demande qu'à la mort de ma chienne, 'Trouble', sa dépouille rejoigne la mienne dans le mausolée Helmsley", écrit encore Leona. Pour l'entretien de ce mausolée où est également enterré feu son mari et installé dans le comté de Westchester avec une vue imprenable sur New York, Helmsley laisse trois millions de dollars (2,2 millions d'euros) afin qu'il "soit lavé ou nettoyé à la vapeur au moins une fois par an".

Sympa, elle laisse 100.000 dollars (73.362 euros) à son chauffeur, Nicholas Celea.

Le reste de sa fortune estimée à plusieurs milliards de dollars en résidences et patrimoines et dont elle a ordonné la dispersion ira à la création de la Fondation caritative Leona et Harry Helmsley.

Leona Helmsley est morte le 20 août dernier d'un arrêt cardiaque dans sa demeure du Connecticut. Elle était âgée de 87 ans. Dans les années 1980, elle était devenue le symbole de l'avarice et de la cupidité. Elle avait hérité du surnom de "reine des radines" après son inculpation en 1988 puis sa condamnation pour fraude fiscale. Un de ses employés avait alors déclaré en la citant "seules les petites gens paient des impôts".