mercredi 21 novembre 2007

Les chiens sauveteurs


Depuis fort longtemps, le chien participe au sauvetage des êtres humains lors d’une catastrophe. Les sauvetages requièrent cependant des races spécifiques de chiens comme les bergers allemands, les labradors ou bien les boxers et ce, selon les types de sauvetage. Mais avant d’en arriver là, les chiens sauveteurs sont soumis à des formations spéciales dès leur plus jeune âge et sont entraînés de manière à aiguiser encore plus leurs capacités olfactives et auditives.

Dans les missions de recherche, les chiens s’avèrent nettement plus efficaces que les êtres humains. Par exemple, dans les missions de sauvetage en montagne, les chiens d’avalanche sont beaucoup plus rapides. Ils fouillent en seulement 2 heures la même surface que vingt pisteurs en une journée. De plus, grâce à leur odorat très développé qui leur permet de distinguer plus de 500 000 odeurs, les rescapés des avalanches engloutis sous la neige sont localisés plus rapidement. Pour de telles missions, les races telles que les bergers allemands ou les golden retrievers sont les plus adaptés. Le Saint-Bernard, lui, malgré ses aptitudes, est handicapé du fait de son poids important et de sa grande taille. Il faut savoir qu’un chien d’avalanche doit être d’une taille moyenne et présenter des aptitudes physiques très élevées. Doté d’une endurance parfaite, il doit avoir par ailleurs un caractère social bien équilibré.

Pour les missions de sauvetage dans l’eau, les chiens de secours reçoivent une formation spéciale Cyno aquatique. Le terre-neuve est le mieux adapté pour ce genre de mission. En effet, le pelage du terre-neuve présente un double avantage. D’une part sa densité permet à la personne secourue dans l’eau de s’y agripper et d’autre part les couches de poils entraînent la création de microbulles favorisant l’effet bouée.

Les chiens sauveteurs sont présents dans toutes les situations d’une extrême gravité telles que les séismes, ou les inondations.Les professionnels du sauvetage en font leurs principaux auxiliaires.


http://www.waliboo.com/chiens/les-chiens-sauveteurs/2376


mardi 2 octobre 2007

Les propriétaires de chiens dangereux devront obtenir un permis d'"aptitude"

Le projet de loi ne vise pas seulement les molosses. Les chiens ayant provoqué des morsures devront être signalés.

À LA SUITE de l'émotion suscitée par la mort d'Amandine, la fillette de 10 ans déchiquetée par deux dogues allemands dans sa maison de l'Oise le 22 septembre, le ministère de l'Intérieur a affiché sa volonté d'agir rapidement. En conséquence, un projet de loi sur les chiens dangereux, dévoilé hier par Le Parisien, a été envoyé au Conseil d'État vendredi. L'urgence se fait d'autant plus sentir que les accidents et morsures graves semblent se multiplier ces dernières semaines. Effet de loupe ou succession de malchance ?
Hier encore, dans la Marne, une adolescente de 14 ans a été blessée à la main et au bras par deux molosses : un dogue argentin et un american staffordshire.
Le nouveau texte, qui renforce les lois de 1999 et de 2007 sur les chiens dangereux, pourrait être présenté au Conseil des ministres le 10 octobre pour un examen au Sénat le 25 octobre. Grande nouveauté, le texte prévoit un signalement en mairie des morsures de tous les types de chien, du yorkshire au pitbull. Les quelque 8,4 millions de « toutous » sont donc concernés et non plus seulement les 80 000 chiens de défense et 7 000 chiens d'attaques que compte la France.
Les blessures pourront être signalées par le vétérinaire, le médecin ou le propriétaire. Cette déclaration serait suivie d'une étude comportementale pour le chien et d'une attestation d'aptitude pour le maître. Une mesure en réponse aux dégâts causés par des chiens qui ne sont pas classés dans la catégorie « dangereux » mais sont responsables d'accidents parfois mortels. Les maîtres de chiens ayant infligé des blessures légères ou au sein de la sphère familiale, effectueront-ils cette démarche ? On peut en douter. En outre, une visite chez le vétérinaire devient obligatoire dès l'acquisition d'un chien. Quant aux propriétaires qui enfreignent la loi, ils devraient bientôt écoper de peines plus lourdes, soit une contravention de 5e classe.
Chiens d'attaque interdits
Comme prévu, le texte renforce aussi les obligations des propriétaires de chiens de catégorie 1 (chiens d'attaque comme les pitbulls) et de catégorie 2 (chiens de garde ou de défense comme les rottweillers). Ces derniers devront en effet passer un permis d'aptitude afin d'évaluer leur capacité à maîtriser et à s'occuper de leur animal. Les modalités de ce « permis pour chien » restent à déterminer. La présidente de la Société protectrice des animaux (SPA), Caroline Lanty, interlocutrice du ministère, s'interroge : « Qui va délivrer cette formation ? Comment feront tous les gens ayant des revenus modestes et les SDF possédant des chiens pour payer ce permis ? »
Ces chiens devront en outre se rendre tous les ans chez le vétérinaire pour un examen comportemental et leur production par croisement devient illégale. Quant aux chiens d'attaque, ils sont désormais interdits, à l'exception de ceux nés avant 1999 ou détenus de « bonne foi ». Les autres pourront être saisis et euthanasiés. Un scandale pour la présidente de la SPA : « Les vétérinaires s'opposent à les dénoncer et à les euthanasier, prévient-elle. De plus, la petite fille récemment dévorée a été attaquée par des dogues allemands qui ne figurent pas dans les catégories 1 ou 2. Il faut repenser la définition des chiens dangereux. »

lundi 1 octobre 2007

Comment réagir en cas de morsures de chien ?


Les blessures causées par les chiens sont relayées depuis quelque temps dans les faits divers, avec parfois des issues malheureusement tragiques.

Les morsures représentent 3 à 4% des accidents domestiques, et les jeunes enfants en sont les principales victimes.

En France, chaque année, on recense 400.000 morsures de chiens, d'après les chiffres du guide Vidal de la santé. Voici quelques conseils pour bien réagir à la morsure d'un chien, même très superficielle.

Tout dépend de la gravité
La réaction à une morsure de chien dépend d'abord de sa gravité. D'après le Dr. Pierre Lévy, interrogé par Relaxnews, "si la morsure est très profonde, ou touche une zone artérielle par exemple, il faut bien évidemment appeler les urgences". En cas de morsure plus superficielle, il n'est pas nécessaire de prévenir l'hôpital, même s'il s'agit d'un enfant.

Bien désinfecter la plaie
Lorsqu'une personne est mordue par un chien, il faut désinfecter sa plaie très rapidement avec un antiseptique. Selon Pierre Lévy, "les morsures de chien s'infectent moins que les morsures de chat", il n'y a donc pas trop d'inquiétude à avoir. "La mise sous antibiotique n'est pas obligatoire", précise le praticien.

La priorité : s'assurer que le chien n'a pas la rage
"La priorité après une morsure est de savoir si le chien est connu ou pas", indique le Dr. Pierre Lévy. S'il s'agit de son propre chien et qu'il est vacciné contre la rage, il n'y a aucun problème. En revanche, si le chien n'est pas connu, "son maître doit lui faire passer deux examens, à quinze jours d'intervalle, chez un vétérinaire, pour vérifier qu'il ne présente aucun signe de rage". Celui-ci lui remet alors un certificat obligatoire, qui démontre qu'il ne présente pas de danger.

Si on ne retrouve pas le propriétaire, Pierre Lévy conseille de se rapprocher d'un centre antirabique, comme l'Institut Pasteur, ou un hôpital.

Le chien est roi


Ils mangent des croquettes bio aux oméga-3, se font toiletter une fois par mois aux lotions hydratantes apaisantes et visitent le toubib deux fois l’an. Vive la vie de chien! De simple animal de compagnie, Fido est aujourd’hui devenu un membre à part entière de la famille et souvent le maître du foyer. Exploration autour d’un phénomène nommé «chien-roi».

Diva, une Schnauzer de 4 ans, est incontestablement la reine des lieux. Elle partage le lit de ses propriétaires et aime regarder avec eux la télé étalée de tout son long sur le divan du salon.

«Lorsqu’on se rend chez des amis on l’amène et ce, même si c’est à l’extérieur de la ville. Diva nous suit partout et elle a droit au sofa et au lit. C’est le bébé de la famille et ses mamies lui tricotent des petits manteaux», confesse sa propriétaire de Cantley, Dominique Collin.

L’époque où les chiens passaient leur journée dehors, beau temps, mauvais temps, été comme hiver, est révolue. Maintenant tout pitou qui se respecte ne sort plus sans son pull en laine, son chapeau et ses bottillons.

Mickey, un Puddle de 4 ans adore la pizza et aussi le tapis, au point où son maître, Jean Houle, a fait poser de la moquette chez lui. «Mon chien a grandi sur du tapis, alors quand j’ai déménagé, je n’ai eu autre choix que de poser du tapis, car Mickey n’aime pas le plancher, il glisse et perd l’équilibre.»

Pour plusieurs, le compagnon à quatre pattes représente le bébé de la famille. Et ils sont nombreux à s’émouvoir devant les balbutiements de leur petit trésor. C’est le principe des rôles inversés, jusqu’au jour où les caprices de leur rejetons deviennent insupportables.

Pour reprendre la laisse en main, plusieurs propriétaires appellent en renfort des dresseurs à domicile dont le mandat est de remettre pitou au pas.

«Certains propriétaires gâtent trop l’animal lorsqu’il est encore un chiot, mais une fois qu’il vieillit, il conserve son tempérament capricieux. Ce sont donc les rôles inversés entre le maître et son chien qui s’installent. Environ 90 % du temps le principe de hiérarchie est peu ou pas établi chez mes clients», constate Luc St-Yves, un dresseur à domicile de la région d’Ottawa.

Plusieurs fois par semaine, M. St-Yves se rend chez les propriétaires d’animaux désemparés qui font appel à ses services pour remettre leur animal sur le droit chemin.

Selon l’éducateur, mieux vaut tard que jamais. «Une fois, j’ai dressé un vieux Berger anglais âgé de 8 ans qui aboyait tout le temps. Je lui ai montré à contrôler cette manifestation et à la sortir au moment où il avait le droit. Le jappement est un sentiment que l’animal a besoin d’exprimer comme les humains ont besoin de parler.»

M. St-Yves raconte aussi avoir évité l’euthanasie à une femelle Berger allemand d’un an et demi dont voulait se défaire une famille pour des raisons d’agressivité.

«Je les ai convaincus de me la laisser pour corriger son agressivité et lui apprendre à contrôler sa peur. Résultat : peu de temps après, j’ai trouvé un foyer d’accueil à l’animal dont le tempérament convenait maintenant.»

Le dressage à la dure est dépassé selon M. St-Yves. Mieux vaut d’abord comprendre la psychologie canine avant de lever la main sur son chien.

«Lorsqu’on inflige une douleur au chien, le message n’est pas clair pour lui et si le chien comprend, c’est qu’il est suffisamment intelligent pour ne pas avoir besoin d’un coup de pied. Le risque est d’engendrer peur et agressivité chez le chien et une soumission extrême aux humains.»

vendredi 28 septembre 2007

Brigitte Bardot plaide la cause des animaux auprès de Nicolas Sarkozy



PARIS (AFP) — Brigitte Bardot a été reçue jeudi à l'Elysée par Nicolas Sarkozy auprès de qui elle a défendu la cause des animaux, évoquant notamment l'abattage rituel et la chasse aux phoques, a-t-elle déclaré à la presse.

Avec le président, "nous avons parlé d'abattage rituel", a affirmé Mme Bardot, qui a également demandé au président de la République "qu'on prenne plus en compte la condition animale en France (...) Les animaux sont des objets qu'on prend en otage, qu'on sacrifie, qu'on massacre", a-t-elle affirmé.

Selon elle, "on va créer avec le président un bureau de sages, comme le CSA pour la télévision". Ce sera "un groupe de travail interministériel qui va travailler pour vérifier ce qui se passe pour les animaux", a-t-elle ajouté.

"J'ai eu mon plus beau cadeau d'anniversaire, puisque j'ai 73 ans demain (vendredi): c'est que la France va refuser définitivement toute importation de produits dérivés des phoques pour ne plus être complice du massacre au Canada contre lequel je me bats depuis trente ans", a-t-elle également affirmé.

A l'Elysée, on a précisé "suivre" ce dossier.

La décision d'interdire les importations de tous produits issus du phoque, notamment les fourrures, à la demande de la Fondation Brigitte Bardot, avait déjà été prise sous la présidence de Jacques Chirac, en avril dernier. La Fondation avait alors déclaré considérer cette décision comme un "cadeau du président Chirac" à l'ancienne actrice.

Brigitte Bardot était accompagnée de Ghyslaine Calmels-Bock, directeur général de la Fondation Brigitte Bardot, et d'Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue de protection des oiseaux.

Ouverture de la première réserve d'animaux sauvages à Shanghai


La première réserve d'animaux sauvages de Shanghai, appelée "Nanhui Dongtan", a été officiellement ouverte au public mardi 25 septembre.

Ceux qui violent des règlements de cette réserve, notamment l'interdiction de chasser ou de prendre des animaux au piège, sa pêche sera confisquée avec le revenu illégal et ils pourront faire face aux amendes.

Nanhui Dongtan est situé entre la Mer de Chine orientale et le sud de la Baie de Hangzhou. D'une superficie totale de 122,5 km2, la réserve occupe 17, 8% du district de Nanhui. La réserve possède de vastes étendues de terrains humides, elle sert d'un lieu idéal pour la migration d'oiseaux, du nord au sud.

Selon les études et la surveillance de plusieurs départements, plus de 190 espèces d'oiseaux sauvages ont été enregistrées par cette réserve. Elles comprennent entre autres la grue blanche. Le nombre des oiseaux d'eau, comprenant l'aigrette chinoise, représente plus de 1 % du nombre total de cette espèce dans le monde. En outre, le nombre de reptiles et des amphibiens, comprenant des crapauds chinois et plusieurs espèces de serpents, a atteint son record à Shanghai.

Cai Youming, directeur adjoint de l'Administration de sylviculture de Shanghai, a dit que la réserve naturelle est une grande mesure prise pour la protection des animaux sauvages. Dans la réserve, la chasse et la pêche d'animaux ou d'autres activités nuisibles à l'existence et à la reproduction d'animaux sauvages doivent être interdites.

Source: le Quotidien du Peuple en ligne

jeudi 27 septembre 2007

Un accord pour faciliter l'exportation des animaux vers l'Italie


La France et l'Italie ont signé le 24 septembre 2007 un accord précisant les conditions sanitaires d'échange entre la France et l'Italie d'animaux sensibles à la fièvre catarrhale ovine.

Selon cet accord, les animaux issus de la zone réglementée pourront être échangés avec l'Italie sous certaines conditions notamment la création d'une zone tampon autour du périmètre interdit de 50 km de profondeur dans laquelle des prélèvements seront réalisés sur des «cheptels sentinelles» ; prélèvements réalisés tous les 15 jours sur 60 bovins répartis dans 6 élevages en vue de la réalisation d'un test sérologique.

Dans le reste de la zone réglementée et dans la zone indemne, les prélèvements sur les cheptels sentinelles seront réalisés sur 150 bovins répartis dans 10 élevages et prélevés tous les 30 jours en vue de la réalisation d'un test sérologique.

Les animaux des périmètres interdits et de la zone tampon ne peuvent être échangés. En d'autres termes, les centres de rassemblement dans lesquels sont constitués les lots d'animaux à expédier vers l'Italie ne peuvent héberger les animaux des périmètres interdits ni de la zone tampon.

Cet accord sera présenté à la Commission européenne les 2 et 3 octobre prochains. Les tests sur les cheptels sentinelles démarreront dès cette semaine et l'application du protocole sera effective en fonction des résultats de la surveillance.